Semaine nationale de la #dénutrition | de 2 millions de personnes sont touchées en avec pour conséquences :

➡️un affaiblissement de l’immunité

➡️une baisse du moral et un risque de dépression

➡️une aggravation des maladies chroniques

RDV sur : https://www.luttecontreladenutrition.fr

Semaines d’information sur la santé mentale du 9 au 22 octobre – Ville d’ISTRES

« À tous les âges de la vie, ma santé mentale est un droit ».

Dans le cadre des Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM), du 9 au 22 octobre, la Ville d’Istres et ses partenaires proposent des temps forts gratuits pour réfléchir ensemble aux solutions individuelles, communautaires ou sociétales à mettre en place collectivement pour que ce droit puisse être effectif à tous les « À tous les âges de la vie, ma santé mentale est un droit ».

✅LES CINQ OBJECTIFS DES SISM

1. SENSIBILISER le public aux questions de Santé mentale.

2. INFORMER, à partir du thème annuel, sur les différentes approches de la Santé mentale.

3. RASSEMBLER par cet effort de communication, acteurs et spectateurs des manifestations, professionnels et usagers de la santé mentale.

4. AIDER au développement des réseaux de solidarité, de réflexion et de soin en santé mentale.

5. FAIRE CONNAÎTRE les lieux, les moyens et les personnes pouvant apporter un soutien ou une information de proximité.

👉 Programme détaillé à Istres disponible > https://vu.fr/DxvM

Info sur les SISM

www.semaine-sante-mentale.fr

Effets secondaires cutanés des traitements anti-cancéreux

À l’occasion de la campagne nationale de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, Octobre Rose, l’Ordre des pédicures-podologues, l’Ordre des infirmiers et l’Institut Curie ont conclu un partenariat.

Celui-ci vise à promouvoir une prise en charge interdisciplinaire entre infirmières et pédicures-podologues pour prévenir et gérer les effets secondaires cutanés des traitements anticancéreux, en particulier les atteintes cutanées au niveau des pieds et des ongles.

Une vidéo (ci dessous) a été réalisée pour partager des témoignages de médecins oncologues, d’infirmières, de pédicures-podologues et de patientes atteintes de cancer. L’objectif de la prise en charge interdisciplinaire est de favoriser la continuité du traitement et d’améliorer la qualité de vie des patients.

À l’annonce d’un cancer, les espoirs des patients se concentrent sur la prise en charge de leur maladie et l’efficacité des traitements. Mais alors qu’ils soignent l’organe malade, les traitements anticancéreux peuvent aussi provoquer de nombreux effets secondaires particulièrement handicapants.

Certains traitements anticancéreux sont pourvoyeurs d’effets secondaires cutanés, notamment au niveau du pied (peau, ongles). Les atteintes cutanées que l’on appelle le syndrome main-pied, les atteintes unguéales (les onycholyses), les atteintes sur le pourtour des ongles (les paronychies) sont des effets secondaires de certaines chimiothérapies et de certaines thérapies ciblées.

Ils peuvent dégrader la qualité de vie de manière significative, entraîner une non-adhésion du patient au traitement et peuvent amener l’oncologue à diminuer les doses prescrites, voire à interrompre le traitement.

C’est face à ce constat et dans le cadre de la campagne nationale de dépistage du cancer du sein – Octobre Rose, que l’Ordre national des infirmiers, l’Ordre national des pédicures-podologues et l’Institut Curie se sont rapprochés et ont conclu un triple partenariat dans l’objectif de communiquer sur la nécessaire prise en charge interdisciplinaire entre infirmières et pédicures-podologues pour assurer la prévention et le suivi dans la prise en charge de ces toxicités cutanées des patients sous traitements anticancéreux.
 

Une vidéo recueillant les témoignages de médecins oncologues, d’infirmières et de la pédicure podologue travaillant ensemble à l’Institut Curie et de patientes atteintes d’un cancer, a été tournée et diffusée via les réseaux sociaux respectifs. Elle a pour objet de sensibiliser les professionnels de santé, tant à l’hôpital qu’à la ville, concernés par ce travail en équipe, ainsi que les patients pour leur plus grand bénéfice.

Qualité de vie, continuité du traitement, gain de chance pour les patients sont obtenus en partie grâce à cette synergie interprofessionnelle. La connaissance des métiers, des compétences des professionnels paramédicaux, les échanges directs permanents dans le suivi des patients, la capacité à alerter en cas de besoin l’infirmière ou la pédicure podologue vont permettre une réelle amélioration de la prise en charge des patients, mais aussi de faire avancer la recherche pour trouver ensemble des solutions innovantes.

Vaccination contre le Papillomavirus, un vaccin contre le cancer

Si tu as entre 11 et 19 ans, ce message t’est adressé.

Le Papilloma virus ou HPV (Human Papilloma Virus) est un microbe qui se transmet par voie sexuelle et qui est responsable de nombreux cancers chez les femmes mais aussi chez les hommes.

La vaccination est un moyen efficace de protection. En vaccinant les garçons et les filles, on évite 9 cancers du col de l’utérus sur 10. La vaccin réduit jusqu’à 70-85% le risque de lésions précancéreuses à haut risque de cancer, et jusqu’à 90% celui des carcinomes anaux associés aux HPV et de verrues génitales chez les hommes et les femmes.

La vaccination sera proposée au collège à la rentrée pour tous les élèves de 5ème.

Pour tous les autres, parlez en à votre médecin.

Pour plus d’info : Site vaccination infoservice

Ameli.fr

MesVaccins.net

A la rentrée, c’est certificat ! ou pas …

Il ne vous a pas échappé que trouver un médecin généraliste est parfois difficile. La démographie médicale va encore empirer dans les 10 prochaines années puisque nous ne retrouverons le nombre de médecins généralistes de 2021 qu’en 2032 selon les prédictions de la DRESS.

Alors comment dégager du temps médical ? Sur la masse de consultations dédiées uniquement aux certificats médicaux, nous pourrions gagner facilement 2 créneaux de consultation par jour et par médecin au mois de septembre.

Beaucoup de certificats sont inutiles et abusifs, le site AMELI.fr en fait une synthèse très juste. Je vous invite à visiter le site. Par exemple le certificat de non contre indication au sport pour les mineurs n’est plus nécessaires même pour la compétition sauf dans certaines disciplines.

Le collège de médecine générale a aussi créé un site pour sensibiliser sur les certificats inutiles, il s’agit de certificats.absurdes.fr. Vous y trouverez aussi des informations.

Par contre, si le certificat de non contre indication au sport n’est plus nécessaire pour les mineurs, il existe plusieurs RDV de suivi médical obligatoire pour les enfants et les adolescents. Plus d’informations sur AMELI.fr.

Grève des médecins les 1er-2 et 3 décembre : POURQUOI ?

Chères Patientes, chers Patients,


Ils nous tenaient à cœur de vous informer avec nos mots de ce qui se joue actuellement.
Les politiques de santé depuis des dizaines d’années ont mis à mal notre système de santé dans son ensemble et notamment en ce qui nous concerne la Médecine Générale. Vous éprouvez de plus en plus de difficultés pour accéder aux soins, nous en sommes conscients mais pas responsables.
Il y a eu la baisse du fameux numerus clausus dans les années 80 et 90. Il y a maintenant un manque d’attractivité de la médecine libérale qui « tue » les vocations des jeunes. Le nombre de médecins va continuer à diminuer et l’espoir que nous avions de le voir remonter à partir de 2030 n’a plus lieu d’être au vu de l’avenir que le Gouvernement entend proposer aux étudiants.

  • En effet une 4e année d’internat en désert médical a été imposée sans encadrement par le gouvernement afin de « boucher les trous ». Non seulement cela ne résoudra pas durablement le problème d’accès au soin mais au contraire cette contrainte supplémentaire risque d’en décourager une partie qui pourra abandonner médecine, exercer en salariat ou s’expatrier.

Quant à nous médecins généralistes déjà installés : le projet nous relègue au rang de coordinateur responsable d’une équipe de soins au détriment du temps de consultation, essentiel au diagnostic, au suivi et à une relation médecin-patient de qualité. Certains professionnels (pharmaciens infirmiers)
n’ayant pas notre formation se chargeraient des cas estimés « simples » en accès direct sans encadrement, nous laissant les plus « complexes », rémunérés sans peu de changement par rapport à la situation actuelle (25€).
Si délégation de tâches il y a, elle doit être à l’initiative du médecin et chaque professionnel doit être responsable de ses actes. Un transfert pur et simple non-encadré serait dangereux pour vous.

Nous avons formulé de multiples propositions qui permettraient d’améliorer l’accès aux soins. Nous ne comprenons pas les rédacteurs du projet actuel restés hermétiques à toutes les suggestions issues du terrain. Nous pensons qu’à l’inverse, leur projet réduira la qualité des soins et diminuera encore
l’attractivité de notre profession.

  • Un acte de base bloqué à 25 € depuis 2017 : Dans ce contexte inflationniste, l’objectif est de se rapprocher de la moyenne européenne : 50€.
    Dans quel but ? Embaucher du personnel (secrétaires, assistantes…), investir dans le matériel et nos locaux, se former et renforcer l’attractivité de la profession chez les jeunes pour favoriser leur installation. Ainsi, nous augmenterons l’accès aux soins.
  • Diminuer le temps administratif au profit du temps clinique : Supprimons les subventions et forfaits attribués au prix de démarches fastidieuses qui n’améliorent pas l’accès et la qualité des soins. De la même manière, nous proposons d’abolir les certificats inutiles dont les arrêts de travail courts (<72h) et d’avoir la possibilité de facturer les rendez-vous non honorés.
  • Risque de l’apparition d’une médecine à 2 vitesses : les choix politiques actuels ne peuvent conduire qu’à l’apparition de médecins déconventionnés. En effet devant l’absence d’écoute, de plus en plus de médecins parlent de se déconventionner de l’Assurance Maladie, c’est-à-dire que leurs tarifs seront librement fixés et que vous ne serez pas du tout remboursés par l’assurance
    maladie en allant les consulter. Or, nous sommes attachés à l’égalité d’accès aux soins et ne voulons pas de ce modèle de santé à deux vitesses en France. Nous luttons pour vous dans ce but.

Nous souhaitons défendre un système où nous pourrons vous soigner efficacement et garder le lien médecin-patient qui nous est si cher.


Vos médecins.

URPS INFIRMIERE PACA – Organisation du bureau

Interlocutrices des ARS pour les professionnels de santé exerçant à titre libéral, les URPS contribuent à l’organisation et à l’évolution de l’offre de santé au niveau régional, à la continuité des soins et à la correction des déséquilibres démographiques.

L’URPS Infirmières PACA se donne pour mission de :
– Préparer et mettre en œuvre le Projet Régional de Santé (PRS).
– Contribuer à l’amélioration de l’accès aux soins.
– Organiser l’exercice infirmier libéral.
– Coordonner des projets avec les instances
– Participer au déploiement et à l’utilisation des outils numériques sécurisés.
– Participer à l’amélioration de la qualité et à la coordination des soins.
– Proposer ou participer à des actions de prévention.

Membres élus du bureau :